Festival d’Arromanches
16 au 21 juillet 2024
Parce que nous sommes maintenant liés par une histoire d’amour indéfectible depuis 2009 entre les artistes du festival d’Arromanches et son public, nous devons sans limite recréer de profondes émotions, continuer notre histoire et ainsi ,sans cesse réinventer de nouveaux horizons.
2024 sera alors pour nous une année de retrouvailles, de renaissance, de recommencement
Toute l’équipe du festival d’Arromanches se fait une vraie joie de vous retrouver enfin !
Plusieurs artistes qui ont construit la singularité du festival ont répondu présents pour participer cette renaissance:
Yannaël Quenel, musicien polymorphe, sera accompagné par Anaël Bonnet pour un concert d’ouverture flamboyant: le sacre du printemps d’Igor Stravinsky et la deuxième suite de Daphnis et Chloé de Maurice Ravel dans leurs versions primitives à deux pianos seront au programme.
Anaïk Morel, mezzo-soprano à la carrière internationale, chantera le poème de l’amour et de la mer d’Ernest Chausson, merveilleux prolongement des poèmes de Maurice Bouchor avec l’orchestre du Festival. Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauré clôturera cette soirée pleine de poésie et couleurs.
Le troisième concert du festival mettra la symphonie à l’honneur avec 2 chef-d’oeuvres ! La 5 ème de Schubert, sublime bijou du « Schwammerl » (le petit champignon) puis la jubilatoire et célébrissime 7ème symphonie de Beethoven que vous pourrez entendre comme lors de sa première audition dans l’appartement de l’archiduc Rodolphe, en petite formation et sur les instruments anciens, une expérience unique et inoubliable avec le bouillant orchestre du festival.
Puis nous refermerons cette édition par une lecture inédite et authentique du Requiem de Mozart. Nous vous proposons un nouveau choc avec ce chef d’oeuvre ultime que nous connaissons tous; il est des œuvres surchargées d’impact émotionnel qui vont jusqu’à cacher leur réalité même.
Entouré de multiples pièces miniatures mais non moins géniales de Mozart lui-même, nous allons reconstruire un rituel sous forme de kaléidoscope comme ses amis aurait pu le faire au début de l’année 1793. Marion Tassou - soprano, Julien Behr - ténor, Anaïk Morel - mezzo-soprano et Paul Gay - basse participeront à cet hommage, avec les chanteurs et l’orchestre du festival, jouant sur instruments anciens afin de retranscrire les couleurs les résonances au plus près de ce qu’a pu entendre Constance, veuve inconsolable du génie des génies.
Retrouvailles donc, en forme de fête familiale, pour une fois de plus cultiver notre émotion collective. Renaissance, afin de recréer notre egrégore Arromanchais. Recommencement, pour que l’aventure du festival se constitue toujours des rencontres qui nous élèvent.
Parce que l’expérience du concert n’est pas un vase clos que l’on domine mais un archipel que l’on traverse… Rester définitivement en mouvement…
La musique peut être le lien immuable entre l’immanent et le transcendant, rendons ensemble ce lien vivant ; et rendons la musique vivante !
Nicolas André