Artistes
Nicolas André
Chef d'orchestre
Personnalité forte, singulière et attachante, le jeune chef Nicolas André dirige autant à l’opéra qu’au concert, de la musique ancienne à la création contemporaine, du ballet ou de la musique vocale. Avec énergie et curiosité, il trace un chemin parsemé d'interprétations limpides, mêlant précision et vitalité.
Il est l’invité de phalanges orchestrales reconnues telles que Le Philharmonisches Staatsorchester et le Symphoniker de Hambourg, le Royal Liverpool Philharmonic, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Sinfonie Orchester St. Gallen, l’Orchestre national de Montpellier, l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, l'Orchestre de Limoges, l'Orchestre de Dijon, l’Orchestre National d’Avignon, l'Orchestre de Cannes Provence-Alpes-Côte d’Azur ou le Concert Spirituel.
De 2018 à 2020, Nicolas André est l’assistant musical de Kent Nagano au Staatsoper de Hambourg. Il collabore aussi depuis plusieurs années avec Hervé Niquet qui a choisi d’en faire le chef associé du Concert Spirituel.
Durant la saison 2020/21, il continue sa collaboration avec le prestigieux Staatsoper de Hambourg comme chef invité, pour plusieurs productions : Le Nozze di Figaro, Manon, Pierrot lunaire, La Voix humaine… et revient en France avec le Concert Spirituel pour Le Malade imaginaire de Molière/Charpentier à l'Opéra de Nantes et à l’Opéra de Reims, La Flûte enchantée au CNSMD de Lyon… Il dirige les orchestres de Limoges et de Dijon pour des concerts symphoniques et une nouvelle production du ballet La Sylphide à l'opéra de Bordeaux.
Toujours avec le Staatsoper de Hambourg, Nicolas André enregistre pour Arte l'opéra Weiße Rose de Zimmermann mis en scène par David Bösch. Il est invité par le Festival de Pâques de Salzbourg 2018 et la Elbphilharmonie de Hambourg pour la création mondiale de l'opéra Thérèse de Philipp Maintz mis en scène par Georges Delnon.
Fondateur et directeur artistique du Festival d'Arromanches pendant huit années, Nicolas André a de plus créé et animé l'orchestre du festival.
Très engagé dans la transmission, il a enseigné la direction de choeur au pôle supérieur de Rennes de 2014 à 2018.
De 2009 à 2018, il est l'invité régulier du Vlaams Radio Koor, avec lequel il donne près de 80 concerts.
Par ailleurs, organiste, claveciniste et chef de choeur, Nicolas André a été formé dans les conservatoires de Caen et de Versailles. Il est diplômé à l'unanimité du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
Yannaël Quenel
piano
Reconnu pour son « impressionnante et rare intuition musicale » (Piano magazine, avril 2004), Yannaël Quenel est lauréat du XIIIe concours international Montsalvatge de piano en 2006 à Girone (Espagne), Révélation Classique Adami 2011, lauréat de la fondation Banque Populaire en 2012, lauréat musique 2013 de la Fondation Oulmont. Depuis 2012, il travaille régulièrement avec la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla pour qui il écrit et joue la musique de plusieurs spectacles (Je t'ai rencontré par hasard, Être ou paraître, Les Chaises? et Lorenzaccio). Cela l'a conduit à enregistrer ses album Berlin-Paris (2014) pour piano solo, Berlin-Paris II (2017) électro et piano, et Lorenzaccio (2020) électro et orchestre sous le label E:MC2. Il a également participé à l'enregistrement de l'album Les amants parallèles (2013) de Vincent Delerm et l'a accompagné pour sa promotion et en concerts.
En 2017, il écrit sa première comédie musicale Jeanne et la chambre à airs...(disponible en CD, label E:MC2) composée à partir d'un livret de l'autrice Karin Serres et mis en scène par Christian Duchange (1er Molière jeune public) pour la compagnie L'Artifice, avec laquelle ils auront donné plus de 60 représentations jusqu'à janvier 2020. En 2018, il accompagne le chanteur Pierre Lapointe lors de la tournée La science du coeur avec la percussionniste Krystina Marcoux, et entame une collaboration avec le jongleur Vincent Delavenère. Il se voit confier sur 2019-2020 l'écriture d'une pièce radiophonique dans le cadre du projet TOTEM à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignons créée en juillet 2020. Depuis 2022, il est pianiste de ballet de l'Opéra National du Capitole de Toulouse avec lequel il a joué au Théâtre des Champs-élysées en avril 2023, à la Maison de la Danse à Lyon en mai 2023 ainsi qu'au théâtre de la Cité à Toulouse en mai 2024. Il a également joué en soliste avec l'Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Philippe Bérut dans The Concert de Jérome Robbins avec le Ballet du Capitole en décembre 2023.
Après des études de piano et de violon dès l'âge de quatre ans, puis de piano et de percussion au conservatoire de Caen (Prix de percussion mention très bien), il entre en 2004 à l'unanimité du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon dans la classe de piano d'Edson Elias. Il obtient son Diplôme National d'Etudes Supérieur de Musique mention très bien à l'unanimité avec les félicitations du jury. En 2008, il part étudier un an en erasmus à Hambourg auprès de Volker Banfield, puis obtient son Master de piano à la Hochschule für Musik und Theatre de Hambourg en juin 2011 sous la direction de Lilya Zilberstein. Depuis 2004, il bénéficiait régulièrement des conseils du regretté pianiste et compositeur Carlos Roqué Alsina (1941-2023).
Anaël Bonnet
piano
Véritable serviteur de la musique, Anaël Bonnet est un pianiste interprète et compositeur sans artifice, synesthète fidèle au discours musical. De la partition en noir et blanc au mouvement, son jeu propose une expérience pleine et entière exhalant la richesse d’une harmonie en couleur.
Dès sa plus tendre enfance gardoise, Anaël Bonnet témoigne d’une curiosité insatiable. Né en 1982, son appétence pour le clavier puis l’orgue - baroque notamment - le conduit au CRR de Montpellier pour y étudier le piano dans la classe de Dominique Bouet, l’accompagnement avec Laetitia Bougnol, le clavecin auprès de Violaine Cochard, la musique de chambre et l’érudition. Boulimique de déchiffrage, il accorde au texte musical une importance folle, le poussant sans cesse à un questionnement génétique de l’oeuvre. Quand il entend pour la première fois Le Sacre du Printemps, il saisit la grandeur du phénomène rythmique, l’ode au mouvement, à la vie, à l’harmonie, in fine « un Tout intemporel et tellurique transpirant l’humain ».
Son entrée au CNSMD de Lyon lui permet de parfaire sa formation dans les classes de professeurs majeurs tels que Edson Elias, Michel Tranchant et auprès d’André Gorog. Il se forme également à l’occasion de classes de maître aux côtés de Nikolaï Lugansky, Anne Queffélec, Elizabeth Leonskaya, les chanteurs François Leroux et Udo Reinemann et le compositeur Sylvano Bussotti. Très apprécié pour l’expérience musicale qu’il donne à vivre, il obtient ses diplômes de piano et d’accompagnement, auréolés des mentions très bien à l’unanimité du jury.
Son talent s’étend par-delà les frontières ; il remporte en 2004 le Deuxième Prix du Concours International de Piano « Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryer » ainsi que le Prix spécial de la « Wilaya de Rabbat-Salé-Zemmours-Zaërs ». En 2007, il est remarqué lors du concours Olivier Messiaen. En 2010, il confirme - notamment à travers le répertoire contemporain - en remportant le Troisième Prix du très prestigieux Concours International de Piano d’Orléans, ainsi que le Prix Ricardo Viñes pour la meilleure interprétation d’une oeuvre d’un compositeur français, assorti d’une Mention spéciale du Jury.
Son importance accordée au chant fait de lui un partenaire recherché ; il a notamment accompagné la prestigieuse soprane Aurélia Legay, a composé pour voix et piano (aux éditions Klarthe) et conçu avec Anne Warthmann un spectacle musical autour de l’enfance, joué dans plusieurs salles parisiennes. Sa curiosité musicale et son penchant naturel pour la mixité des esthétiques l’a également entraîné à cocréer un spectacle autour du jeu vidéo, ou encore sur Edith Piaf.
Il compte parmi la petite poignée de pianistes au monde à être en mesure de jouer en concert les Trois Livres d’Études de Ligeti dans leur intégralité, ce qu’il a démontré à l’occasion du festival des 24h Piano du Mans. Il a gravé plusieurs disques, dont un consacré à la musique de Gouvy, enregistré avec le violoniste Denis Clavier et la violoncelliste Claire Breteau, unanimement salué par la critique : "Une interprétation de qualité, (...) de remarquables personnalités composant des ensembles homogènes d'une belle énergie et d'un grand raffinement" (Classica). Il est également directeur artistique de disques sur des esthétiques musicales éclectiques pour le label Audio Note Music.
Jamais rassasié, Anaël Bonnet part également à la rencontre de l’univers de la danse. Il a notamment collaboré avec la Compagnie Pietragalla. Refusant l’étiquette, son appréhension pianistique retranscrit physiquement une pensée sans filtre, du noème à l’objet fabriqué, grâce à une érudition infinie. La palpation de son clavier est directement corrélée à la manière de toucher un large public, d’animer et de rendre réel le mouvement d’une idée musicale.
"Anaël Bonnet est un artiste éblouissant (...) dont l'équilibre du jeu, la maitrise du temps musical, des registres du clavier, de la dynamique, des phrasés, de l'attention portée au moindre détail sont autant de signes qui attestent que ce jeune pianiste est déjà un maitre." (La Voix du Nord)
"Un jeu équilibré et probe." (La Lettre du Musicien)
"Une personnalité forte." (Classica)
Marion Tassou
Soprano
Marion Tassou intègre la maîtrise de l'opéra de Nantes à l'age de 9 ans où elle fait la découverte du répertoire lyrique et c'est tout naturellement qu'elle rentre au Conservatoire National de Région de Nantes dans la classe de Maryvonne Jaffré. Elle poursuit ses études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe d'Isabelle Germain et Fabrice Boulanger où elle obtient en 2008 son prix avec mention très bien à l'unanimité et avec les félicitations du jury. Parallèlement, elle suit l'enseignement de personnalités musicales telles que Donatienne Michel-Dansac, Cécile de Boever et Alain Garichot ainsi que le Masterclasss de François Leroux et Udo Reineman.
Passionnée de l'art vocal dans sa diversité, Marion Tassou explore toutes les possibilités expressives de la voix, de la musique ancienne au répertoire contemporain. Elle se produit d'abord dans Il Segreto di Susanna de Wolf Ferrari (Suzanne), Le Carnaval et la Folie de Destouches (Vénus), Le Pierrot Lunaire de Schönberg, La Fiancée vendue (Marienka) et Die Zauberflöte (Pamina). Elle incarne par ailleurs Pauline (La vie Parisienne) à Montpellier, Blanche de La Force (Dialogues des Carmélites) avec l'Atelier Lyrique des Pays de Savoie, Pamina (Die Zauberflöte) ainsi que Zerlina (Don Giovanni) au Festival de Saint Céré et en tournée en France avec la compagnie Opéra éclaté, Eurydice (Orphée et Eurydice) à l'Opéra de Limoges. Elle est membre de l'Académie de l'Opéra Comique à Paris au cours de la saison 2013/14. La saison 2014/15 est marquée par ses débuts dans le rôle d'Ilia (Idomeneo) à l'Opéra de Montpellie et par sa participation à la création de L'autre hiver de Dominique Pauwels avec la compagnie LOD Muziektheater, dans le cadre de "Mons, Capitale européenne de la Culture".
En concert, on a pu récemment l'entendre dans Béatrice et Bénédict (Héro) au Festival Berlioz à La Côte Saint André, sous la direction de François-Xavier Roth, Tamerlano (Irène) au Festival de Poznan avec Les Ambassadeurs et Alexis Kossenko et dans Le Messie de Haendel en tournée en France avec l'Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi.
Anaïk Morel
Mezzo-Soprano
Anaïk Morel se forme au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon avec Françoise Pollet et remporte en 2011 le Quatrième Prix du concours Reine Elisabeth de Belgique.
Son répertoire comprend les rôles de Sieglinde (L’Anneau du Nibelung), Mère Marie (Dialogues des carmélites), Ortrud (Lohengrin), le rôle-titre de Carmen, Octavian (Le Chevalier à la rose), Marguerite (La Damnation de Faust), Charlotte (Werther), Didon (Didon et Énée). Elle participe aussi à la création d’opéras de Toshio Hosokawa et de Marc-André Dalbavie.
Elle chante le rôle-titre de Carmen au Covent Garden de Londres, Charlotte à l’Opéra de Zurich ou encore Le Compositeur (Ariane à Naxos) à l’Opéra de Hambourg et au Théâtre national du Capitole de Toulouse. Elle se produit avec des chefs d’orchestres tels que Daniel Barenboim, Mikko Frank, Kent Nagano, Hervé Niquet, Kirill Petrenko, François-Xavier Roth ou encore Lorenzo Viotti.
En concert, elle se produit dans la Symphonie n°3 de Mahler, Les Poèmes pour Mi de Messiaen, les Wesendonck Lieder de Wagner, le Poème de l’amour et de la mer de Chausson, Shéhérazade de Ravel, Les Nuits d’été de Berlioz et les Sept Lieder de jeunesse de Berg.
Récemment, elle interprète le rôle-titre de Carmen et celui de Santuzza (Cavalleria rusticana) à l’Opéra de Toulon, Brangäne (Tristan et Isolde) à l’Opéra national du Capitole de Toulouse, Euryclée (Pénélope de Fauré) à Athènes, Charlotte (Werther) et Hansel (Hansel et Gretel) à l’Opéra national du Rhin. En avril 2024, elle y interprétera le rôle d’Ortrud dans le Lohengrin de Wagner.
Julien Behr
Ténor
Diplômé d’un master en droit des affaires à l’Université Lyon III, Julien Behr entre au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon en 2005. Il en sort muni d’un Premier prix cinq ans plus tard. Il est nommé en 2009 « Révélation artiste lyrique de l’année » par l’ADAMI et fait ses débuts sur scène au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle-titre d’Orphée aux Enfers.
Il est très vite invité dans de nombreuses maisons d’opéra en France et à l’étranger. Ce sont les rôles mozartiens qui lui ont permis ses premiers engagements : Tamino (La Flûte Enchantée), Ottavio (Don Giovanni), Ferrando (Così fan tutte), Belmonte (L’Enlèvement au sérail) et Arbace (Idomeneo).
Julien Behr a ensuite exploré d’autres répertoires, comme le bel canto avec le rôle d’Edgardo (Lucia di Lammermoor) et celui d’Ernesto (Don Pasquale). Il a également chanté Admète (Alceste), Pelléas (Pelléas et Mélisande), Fenton (Falstaff), Laërte (Hamlet) ou encore Tom Rakewell (The Rake’s Progress). Plus récemment, en 2021, il a fait ses débuts dans le rôle d’Alfredo (La Traviata) à l’Opéra de Turin. Il s’apprête à reprendre Tamino cette saison au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et à participer à la création de Shirine (Thierry Escaich) à l’Opéra national de Lyon.
Nommé en 2013 dans la catégorie « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la Musique, il participe régulièrement à différentes émissions de télévision. Il se prête volontiers à cet exercice qui lui donne l’occasion de partager l’opéra avec le plus grand nombre. En 2018, il a sorti son premier disque solo, Confidence, avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon dirigé par Pierre Bleuse.
À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (Tamino), 2015, 2019 ; Platée (Mercure), 2015 ; Bérénice (Arsace), 2018 ; Yvonne, princesse de Bourgogne (le Prince Philippe), 2020 ; Iphigénie en Tauride (Pylade), 2021
Paul Gay
Basse
Paul Gay fait partie d’une nouvelle génération de chanteurs français qui s’imposent dans des langues et répertoires variés en France comme à l’étranger. Sa voix noble et homogène et sa ligne de chant lui permettent d’aborder avec bonheur le répertoire romantique de basse chantante française et celui du bel canto italien. La projection de sa voix lui permet aussi de s’illustrer dans un répertoire plus dramatique.
Il est l’invité régulier des grandes scenes internationales comme l’Opéra de Paris, le Staatsoper de Munich, le festival de Glyndebourne, l’opera de Frankfurt, la Monnaie de Bruxelles, l’opéra d’Amsterdam, le Liceu de Barcelone et à collaboré avec les chefs d’orchestres les plus prestigieux comme Seiji Ozawa, Yannick Nezet Séguin , Kent Nagano, Michel Plasson, Philippe Jordan, Juraj Valcuhah, Vladimir Jurowsky, Semyon Bychkov, Evelino Pido, Vladimir Fedosseyev ainsi qu’avec les metteurs en scène Willy Decker, Krystof Warlikowsky, Robert Carsen, Luc Bondy, Peter Stein, Nicolas Joël , Christof Loy, Ricard Jones, Graham Vick...
Paul Gay fait partie des rares chanteurs a avoir interprété le rôle de Saint François d’Assise de Messiaen, notamment au Staatsoper de Munich où il a reçu un accueil unanime. Ses interprétations des rôles du répertoire français sont très demandés internationalement notamment pour le rôle de Golaud dans Pelleas et Melisande, qu’il a chanté dans le monde entier , de l’opéra de Paris à ceux de Frankfurt, Bruxelles, Turin, Lyon, ainsi qu’à Oslo ou Shanghai où il a participé aux premières nationales de l’opéra. Parmi ses autres rôles favoris figurent le rôle de Méphistophélès dans le Faust de Gounod qu’il a interprété à l’opéra de Paris, de Bordeaux et au Maggio Musicale de Firenze avec égal succès. Parmi ses interprétations du répertoire français, il s’est également illustré au Palais Garnier dans le rôle de Don Diegue dans le Cid de Massenet dirigé par Michel Plasson.
Il a également récemment interprété Philippe II dans Don Carlo de Verdi , Méphistophélès de La damnation de Faust de Berlioz avec Tugan Sokhiev et l’Orchestre du Capitole, Klingsor dans Parsifal de Wagner à Frankfurt et Escamillo à Toronto, Golaud au théatre de la monnaie, Don Inigo dans L’Heure espagnole de Ravel à Glyndebourne et à Matsumoto sous la direction de Seiji Ozawa, l’Athlète dans Lulu au Teatro Real de Madrid et Don Giovanni à Berne. En 2009, il a créé le rôle du Roi Ignace dans Yvonne de Boesmans à l’opéra de Paris, puis aux Wiener Festwochen et au théâtre de la Monnaie de Bruxelles.
Parmi ses nombreux projets figurent le rôle titre d’Oedipe d’Enescu à Londres et Bucarest sous la direction de Vladimir Jurowsky, le rôle de Ramfis à l’opéra de Hong Kong et son rôle signature de Méphistophélès du Faust de Gounod à l’opéra de Monte Carlo. Il chantera également l’enfant et les Sortilèges avec les Berliner Philharmoniker dirigés par Seiji Ozawa, opéra qu’il a enregistré avec le même chef et qui a reçu le grammy award du meilleur enregistrement d’opéra en 2016.